La saison de danse 2017-2018 s’est arrêtée début juillet pour moi, même si entre-temps j’ai suivi, via les réseaux sociaux (merci les « story » Instagram), le Concours de Varna et le World Ballet Festival au Japon. Après trois semaines de détente et de farniente, voici un bilan des spectacles qui m’ont marquée la saison passée.

  • Découvrir Saint-Pétersbourg et participer aux festivités organisées pour le Bicentenaire de la naissance de Marius Petipa. réaliser un rêve : assister à un ballet au Théâtre Mariinsky. Au programme, La Bayadère avec la délicate Olesya Novikova.

La plaque commémorative en l’honneur de Marius Ivanovitch Petipa sur les murs de l’Académie Vaganova.

 

  • Les moments de virtuosité (et de gaieté) avec Ludmila Pagliero et Mathias Heymann dans Don Quichotte. Une distribution idéale pour une représentation de haute volée.

 

 

  • Revoir Onéguine, avec les bouleversants Ludmila Pagliero et Mathieu Ganio le soir de la première. Sans oublier de mentionner le formidable Lenski de Mathias Heymann et la coquette Olga de Myriam Ould Braham. Un regret tout de même, que Dorothée Gilbert et Hugo Marchand n’aient pas été associés pour le ballet de Cranko.

La statue de Pouchkine à Saint-Pétersbourg

 

  • Diamants (Joyaux/Balanchine), en ouverture de saison, avec la divine Sae Eun Park. Et un autre soir, l’élégance de Hugo Marchand sous le feu des projecteurs.

 

  • L’humilité et la simplicité de Laetitia Pujol le soir de ses adieux à la scène Avec en bonus, le retour de Manuel Legris sur la scène du Palais Garnier, le temps d’un pas de deux).

 

  • La venue de la Compañia national de Danza d’Espagne avec un attrayant programme Forsythe au Théâtre National de Bretagne. L’une des belles surprises de la saison danse rennaise avec le virtuose The vertiginous Thrill of Exactitude.

 

  • Après une journée à découvrir les trésors de l’Ermitage, se poser dans les fauteuils aux couleurs orangées du Théâtre Mikhaïlovsky le temps d’une Giselle

Giselle au Théâtre Mikhaïlovsky, 1er avril 2018

  • Prendre un shot de Roland Petit à l’Opéra de Lyon avec le programme réunissant l’Arlésienne et le sulfureux Carmen. En supplément, une distribution de folie.

 

  • Se laisser happer par le troublant et fascinant Nijinsky de John Neumeier par le Ballet National du Canada. Une très belle soirée au Théâtre des Champs-Élysées avec de grands artistes réunis sur scène (Svetlana Lunkina, Evan Mc Kie…).

 

The Four Seasons par le Perm Opera Ballet- Hommage à Jérôme Robbins